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Le "Dirty water" est bondé. Le patron promet du champagne lorsque Donald Trump sera déclaré vainqueur cette nuit, il en est certain, mais ce n'est pas compris dans l'entrée à 35$ qui donne droit toutefois à la bière en open-bar.

Explosion de joie chez les supporters de Trump dans le seul bar pro-républicain de Washington quand Fox News annonce la victoire du milliardaire dans l'Iowa que les derniers sondages donnaient à Kamala Harris. L'ambiance est euphorique chez les pro-Trump de la capitale fédérale.

Sam, 19 ans, se réjouit de l'avance de Trump dans plusieurs États cruciaux. "Il va gagner et remporter le vote populaire contrairement à 2016. Les enjeux de l'inflation et de l'immigration expliquent ce résultat et aussi le fait que Kamala Harris est éloignée du peuple".

Konya, 21 ans, est dépitée maintenant que Donald Trump prend de l'avance et semble en passe de l'emporter. "La nuit sera longue et il reste un mince espoir. Kamala Harris serait une bonne présidente" dit-elle un drapeau américain en main.

Les partisans de Kamala Harris repartent déçus de l'université Howard à Washington où ils espéraient un discours de victoire de la démocrate. Elle n'est pas venue et semble en difficulté face à Trump. "Rien n'est perdu si elle remporte la Pennsylvanie" assure Monice, 61 ans.

Des soutiens de Kamala Harris en plein doute improvisent une danse sur un morceau de rap anti-Trump après la fin du rassemblement démocrate à l'université Howard de Washington.

La perspective d'une victoire de Donald Trump inquiète des militants pro-démocratie qui le comparent à un dictateur. L'ambiance est morose chez les démocrates tandis que les partisans de Trump sont euphoriques.

La une des quotidiens ce jeudi matin à la gare Union station de Washington. La victoire de Trump n'était pas encore définitive quand les journaux avaient bouclé leurs éditions de mercredi.

Un important dispositif de sécurité est déployé devant l'Assemblée nationale ce mercredi, jour de vote des mentions de censure contre le gouvernement Barnier.

L'ambiance est déjà électrique dans l'hémicycle lors des questions au gouvernement. Des huées du RN et de la gauche ont perturbé la prise de parole de Jean-Louis Thierot, ministre délégué aux Armées, qui évoquait le budget qui ne devrait pas être voté.

"Dans quelques heures, nous allons assister à une convergence des luttes entre le RN et le NFP", à lancé Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement, lors des QAG, tentant de diviser les députés avant le vote des motions de censure.

Interrogé sur le budget, le ministre au Budget et aux Comptes publics Laurent Saint-Martin a incité les députés à ne pas voter ces motions de censure : "Citoyens, PME, agriculteurs... si vous ne le faites pas pour ce gouvernement, faites le pour eux."

"Le responsable de tout ça c'est quand même Emmanuel Macron", juge le député insoumis dissident Alexis Corbière, depuis la salle des Quatre colonnes, y voyant aussi "une grave crise institutionnelle".

Marine Le Pen a fait son entrée dans l'hémicycle lors de l'examen du Projet de loi de fin de gestion 2024, une heure avant les motions de censure. Jean-Luc Mélenchon a aussi fait son apparition au Palais Bourbon un peu plus tôt.

"On conseille à Macron de bien regarder le désert en face de lui [lors de son déplacement en Arabie saoudite, NDLR] car le désert c'est ce qui l'attend jusqu'à sa démission", a lâché le député insoumis David Guiraud, lors d'un vote sur les finances 2024.

Couverture médiatique record à l'assemblée nationale ce mercredi, à quelques minutes des votes des motions de censure. De nombreux journalistes étrangers se sont aussi accrédités.

"La censure est inévitable", redit l'insoumis Eric Coquerel, à quelques minutes de l'examen des motions de censure. Le début de l'opération a pris du retard et devrait démarrer autour de 17 heures.

Seules 317 plaintes sur les 1 600 retenues dans le procès #Sfam #Indexia sont retenues pour la condamnation du dirigeant Sadri Fegaier et ses six sociétés pour pratiques commerciales trompeuses. L'annonce de la peine est imminente.

La présidente du tribunal qui juge l'affaire #SFAM #Indexia pointe "une affaire exceptionnelle" par "l'ampleur de la fraude". Sadri Fegaier a donc été condamné "au maximum légal encouru", soit 16 mois de prison ferme et 300 000 euros d'amende.

"C'est une très belle victoire" se réjouit maître Emma Leoty, avocate des parties civiles, après la condamnation de Sadri Feagier, dirigeant de la #sfam devenue #indexia.