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Microciné la revue de cinéma et de télévision

@microcinet

Une revue de cinéma et de télévision dont l'objectif est d'aller à la rencontre de celles et ceux qui regardent et/ou fabriquent des images.

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RDV ce soir, 21h ici : youtu.be/H1h0uj8izyM Nous avons parlé. Parlé longuement, presque à voix basse, comme on partage un secret de famille, de ces œuvres qui persistent moins comme des monuments que comme des rumeurs. Diane Bracco et Arnaud Duprat étaient là. Non pas pour

RDV ce soir, 21h ici : youtu.be/H1h0uj8izyM

Nous avons parlé. Parlé longuement, presque à voix basse, comme on partage un secret de famille, de ces œuvres qui persistent moins comme des monuments que comme des rumeurs. Diane Bracco et Arnaud Duprat étaient là. Non pas pour
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Nous avons parlé, Arnaud Duprat et moi, d’Emmanuelle Béart — pas d’une star, mais d’un corps filmé, d’une actrice traversée par les regards, souvent piégée par eux, parfois libérée. À travers ses rôles, elle incarne — malgré, contre, au-delà — une histoire du cinéma français et

Nous avons parlé, Arnaud Duprat et moi, d’Emmanuelle Béart — pas d’une star, mais d’un corps filmé, d’une actrice traversée par les regards, souvent piégée par eux, parfois libérée. À travers ses rôles, elle incarne — malgré, contre, au-delà — une histoire du cinéma français et
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Je suis tombé sur une vidéo de Durendal , celle sur "Adieu au langage" de Jean-Luc Godard. On m’en avait parlé, parfois avec amusement, parfois avec agacement, mais toujours avec une forme de curiosité mi-fascinée, mi-sceptique. C’était resté dans un coin de ma tête, comme une

Je suis tombé sur une vidéo de Durendal , celle sur "Adieu au langage" de Jean-Luc Godard. On m’en avait parlé, parfois avec amusement,  parfois avec agacement, mais toujours avec une forme de curiosité  mi-fascinée, mi-sceptique. C’était resté dans un coin de ma tête, comme  une
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Il y a des périodes comme ça, des états de cinéma flottants, où l’on sent qu’il faut écrire. Non pas pour juger — encore moins pour trancher — mais pour interroger ce qui circule, ce qui se donne à voir et à entendre, là où, parfois, on ne perçoit que le bruit et les bons

Il y a des périodes comme ça, des  états de cinéma flottants, où l’on sent qu’il faut écrire. Non pas pour  juger — encore moins pour trancher — mais pour interroger ce qui  circule, ce qui se donne à voir et à entendre, là où, parfois, on ne  perçoit que le bruit et les bons
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Il y a des rencontres qui ne sont pas des rencontres. Des instants de reconnaissance sans poignée de main. Un miroir tendu à distance, dans la lumière tremblante d’un écran. La première fois que j’ai vu une vidéo d’Alex — sa chaîne s’appelle La Alex|LaFuiteEnVidéo™ , ce titre seul

Il y a des rencontres qui ne sont pas des rencontres. Des instants de reconnaissance sans poignée de main. Un miroir tendu à distance, dans la lumière tremblante d’un écran. La première fois que j’ai vu une vidéo d’Alex — sa chaîne s’appelle La <a href="/LaFuiteEnVideo/">Alex|LaFuiteEnVidéo™</a> , ce titre seul
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Il y a, dans Les Dents de la mer, quelque chose d’originel et de clos, comme un mythe inversé, un récit d’effroi collectif qui ne peut se raconter qu’à condition de ne jamais être regardé en face. Un conte nocturne d’enfance, rêvé par un adulte inquiet de ce que les enfants

Il y a, dans Les Dents de la mer,  quelque chose d’originel et de clos, comme un mythe inversé, un récit  d’effroi collectif qui ne peut se raconter qu’à condition de ne jamais  être regardé en face. Un conte nocturne d’enfance, rêvé par un adulte  inquiet de ce que les enfants
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John Huston. Il est de ces cinéastes que l’Amérique a enfantés sans jamais pouvoir tout à fait les contenir. L’homme n’appartient à aucune école : il traverse les genres, les continents, les guerres, les époques, et signe à chaque fois quelque chose d’irréductiblement personnel.

John Huston. Il est de ces cinéastes que l’Amérique a enfantés sans jamais pouvoir tout à fait les contenir. L’homme n’appartient à aucune école : il traverse les genres, les continents, les guerres, les époques, et signe à chaque fois quelque chose d’irréductiblement personnel.
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Ce mois-ci, deux retours très différents occupent les écrans : Superman, figure mythologique revisitée par James Gunn, et Claude Chabrol, dont douze films essentiels sont projetés à nouveau en salles. Il ne s’agit pas d’opposer les deux, mais de constater cette coïncidence

Ce mois-ci, deux retours très différents occupent les écrans : Superman, figure mythologique revisitée par James Gunn, et Claude Chabrol, dont douze films essentiels sont projetés à nouveau en salles. Il ne s’agit pas d’opposer les deux, mais de constater cette coïncidence
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Dimanche 22 juin 2025 aux Ateliers Varan, Djamil Beloucif – cinéaste, médecin, ancien étudiant en architecture – nous a offert plus de 3h de conversation passionnante autour de trois gestes fondamentaux : filmer, habiter, être au monde. Des extraits de ses films ont été montrés,

Dimanche 22 juin 2025 aux Ateliers Varan, Djamil Beloucif – cinéaste, médecin, ancien étudiant en architecture – nous a offert plus de 3h de conversation passionnante autour de trois gestes fondamentaux : filmer, habiter, être au monde. Des extraits de ses films ont été montrés,
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En juin 2022, Microciné existait depuis un peu plus d’un an. Un matin, j’ai reçu un message. Il venait d’un chauffeur de bus de nuit. Il disait qu’il écoutait les émissions pendant ses trajets, que ça rendait son travail un peu plus supportable. Il évoquait un petit ciné-club

En juin 2022, Microciné existait depuis un peu plus d’un an. Un matin, j’ai reçu un message. Il venait d’un chauffeur de bus de nuit. Il disait qu’il écoutait les émissions pendant ses trajets, que ça rendait son travail un peu plus supportable. Il évoquait un petit ciné-club
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Il existe une manière de regarder le cinéma qui ne se proclame pas comme méthode mais qui se révèle, lentement, par effraction, à mesure que le regard s’attarde, que le silence travaille et que le langage se tord pour épouser non pas ce que le film dit, mais ce qu’il déplace, ce

Il existe une manière de regarder le cinéma qui ne se proclame pas comme méthode mais qui se révèle, lentement, par effraction, à mesure que le regard s’attarde, que le silence travaille et que le langage se tord pour épouser non pas ce que le film dit, mais ce qu’il déplace, ce
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Il y a quelques années, un ami, un frère de regard, Sidy Sakho, m’avait proposé un jeu : écrire un petit texte pour son blog, un dialogue silencieux à partir d’une scène choisie. Sans trop réfléchir, j’avais désigné cette séquence-là, « Ella’s Waltz ». Sans doute parce qu’elle

Il y a quelques années, un ami, un frère de regard, Sidy Sakho, m’avait proposé un jeu : écrire un petit texte pour son blog, un dialogue silencieux à partir d’une scène choisie. Sans trop réfléchir, j’avais désigné cette séquence-là, « Ella’s Waltz ». Sans doute parce qu’elle
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Microciné reste dans sa grotte, tapi dans la pénombre des films tus, malgré quelques échappées récentes — Emmanuelle Béart, Une journée particulière, Djamil Beloucif. L’été devait s’ouvrir à Truffaut et Pasolini ; une promesse reportée, un rendez-vous différé. À la place, ce

Microciné reste dans sa grotte, tapi dans la pénombre des films tus, malgré quelques échappées récentes — Emmanuelle Béart, Une journée particulière, Djamil Beloucif. L’été devait s’ouvrir à Truffaut et Pasolini ; une promesse reportée, un rendez-vous différé. À la place, ce
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C’est en regardant, il y a quelques jours, un live proposé par Paroles d'Honneur , intitulé "La culture c’est nous", que quelque chose s’est ouvert. Il me semble que c’était Louisa Yousfi — dont Rester barbare, publié chez La Fabrique, est un texte qui continue de me traverser —

C’est en regardant, il y a quelques jours, un live proposé par <a href="/ParolesDHonneur/">Paroles d'Honneur</a> , intitulé "La culture c’est nous", que quelque chose s’est ouvert. Il me semble que c’était Louisa Yousfi — dont Rester barbare, publié chez La Fabrique, est un texte qui continue de me traverser —
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À 20h45, je serai chez mon camarade Cap’tain Crochet/Captain Hook Chronicles pour discuter des "fins qui tuent" RDV ici : youtube.com/live/qZeMMrLSu…

À 20h45, je serai chez mon camarade Cap’tain Crochet/Captain Hook Chronicles  pour discuter des "fins qui tuent"
RDV ici : youtube.com/live/qZeMMrLSu…
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Il y a des films qui ne cherchent pas à raconter une histoire, mais à délier des strates enfouies, à fissurer le langage des apparences pour mieux en exhumer les murmures. Le "Fanon" d'Abdenour Zahzah ne s’installe pas dans le récit, il s’installe dans le trouble. Il ne donne pas

Il y a des films qui ne cherchent pas à raconter une histoire, mais à délier des strates enfouies, à fissurer le langage des apparences pour mieux en exhumer les murmures. Le "Fanon" d'Abdenour Zahzah ne s’installe pas dans le récit, il s’installe dans le trouble. Il ne donne pas