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En rendant abstraits les mécanismes de redistribution, l’État-providence a installé l’idée qu’il est normal de vivre des efforts des autres, et scandaleux d’en être privé. Car on ne croit plus recevoir d’autrui, mais d’une entité magique et sans limites : l’État.

La taxe robot face aux défis de l’automatisation, c’est comme l’interdiction des licenciements face au chômage : une réponse aussi populiste qu’inepte, imaginée par des faux-monnayeurs de la pensée économique. Deux minutes de réflexion suffisent à la balayer.

C’est le moment de faire passer la TVA sociale en douce, j’ai l’impression que tout le monde a l’esprit ailleurs.

Le sport est né comme une mise en scène civilisée de la violence, un substitut à la guerre, codifié, ritualisé. Dans notre société barbarisée (car précisément le sport est une invention marquante de la civilisation), il n’en est plus que l’alibi : non plus trêve entre ennemis,

La victoire sportive met surtout en évidence la défaite sociale.

Les Français sont nuls en économie, préfèrent le loto à la bourse et pour beaucoup ne savent pas calculer un pourcentage. Cela explique beaucoup de choix politiques.

Venez défendre les libertés au Sommet des libertés !

Parler d’économie dans les médias, c’est comme commenter un sport obscur que personne ne regarde, que tout le monde critique, et dont presque personne ne connaît les règles.

Taxer les robots : la fausse bonne idée.

Quel manque d’ambition. Moi si vous m’élisez je ferai aussi la semaine des 4 jeudis, l’interdiction de la méchanceté, la richesse obligatoire pour tous et l’avènement de l’ère des bisous.

Le génie français, c’est de transformer la pauvreté collective en sentiment de richesse. Un revenu de classe moyenne inférieure aux US (4k) fait de vous ici un « riche ». Quant au patrimoine, il suffit d’un appartement parisien pour entrer dans le club très fermé de la « fortune

Il était une foire en Amérique.

Je parlais de l’ère de la flemme, vendredi matin sur RCF rcf.fr/actualite/le-g…

Pour redresser enfin les finances publiques, il suffit de ne rien faire. Mon édito :

« Il n’y a pas de poignardage. Il y a plutôt un sentiment de poignardage. »

Opinion impopulaire : rapporter le déficit au PIB, c’est rapporter la tarte aux pommes au pommier. Sans intérêt. Le VRAI ratio à publier, c’est le pourcentage de dépenses publiques non couvertes par les recettes. Le vrai déficit, c’est 30% (444/308)